Autoédition : les 5 erreurs à éviter avant de publier votre livre

En bref, l'autoédition

Publier son premier livre en autoédition, c’est un peu comme gravir une montagne : exaltant, mais semé d’embûches.
Après des mois d’écriture, la hâte de partager son texte prend souvent le dessus… et c’est là que se glissent les erreurs les plus courantes.

En tant que lectrice-correctrice, j’accompagne chaque année des auteurs indépendants, et je le constate : quelques ajustements suffisent souvent à transformer un manuscrit prometteur en ouvrage professionnel.

Voici les 5 erreurs à éviter avant de cliquer sur “Imprimer”.

1. Vouloir tout faire seul

L’autoédition est synonyme de liberté, mais pas d’isolement.
Un livre bien construit est toujours le fruit d’une collaboration : un correcteur pour affiner le texte, un graphiste pour la couverture, un imprimeur pour le rendu final.

💡 Mon conseil

“S’entourer, ce n’est pas perdre le contrôle de son œuvre, c’est lui donner les meilleures chances d’exister.”


2. Négliger la relecture professionnelle

On peut relire dix fois son propre texte, et laisser passer les mêmes fautes à chaque fois.
Le cerveau anticipe et comble automatiquement les manques. Une relecture professionnelle apporte un regard neuf, neutre et rigoureux.

🔍 Astuce d’experte :
Avant de faire corriger votre livre, laissez-le reposer une semaine. Puis relisez-le à voix haute : les tournures maladroites ou les longueurs sautent immédiatement aux oreilles.


3. Confondre correction et révision

La correction se concentre sur les erreurs visibles : orthographe, grammaire, ponctuation, typographie.
La révision, elle, va plus loin : elle s’intéresse à la musique du texte, à sa cohérence, à son rythme, à la manière dont les phrases s’enchaînent.

Cette étape donne de la fluidité à la lecture et révèle la véritable voix de l’auteur.
💡 Mon conseil

“La révision n’efface pas le style de l’écrivain — elle l’éclaire. Elle aide le texte à respirer, à trouver son ton juste et à refléter pleinement l’intention de son auteur.”


4. Sous-estimer la mise en page

La mise en page, c’est la première impression visuelle du lecteur. Une typographie illisible, des marges trop serrées ou des titres incohérents nuisent à la lecture.

💡 Conseil pratique : imprimez 3 ou 4 pages de votre manuscrit sur papier.
Si vous avez du mal à lire confortablement, c’est qu’il faut retravailler l’espace, la taille de police ou la hiérarchie des titres.


5. Publier trop vite

Une publication précipitée laisse souvent des regrets.
Prenez le temps de peaufiner, de relire à tête reposée, et de tester votre fichier sur plusieurs supports. Un livre bien préparé gagne en crédibilité et en longévité.


En résumé

Publier un livre, ce n’est pas une course. C’est une démarche artisanale, exigeante et belle.
Chaque étape — correction, révision, mise en page — est une forme de respect pour votre texte et pour vos lecteurs.


👉 Votre manuscrit mérite une relecture bienveillante et experte.
Je vous propose un essai gratuit sur 6 à 8 pages pour identifier les points à améliorer et vous aider à franchir sereinement la dernière étape avant publication.

Fiche action : autoédition

1. Vouloir tout faire seul : entourez vous tout au long du projet

2. Négliger la relecture professionnelle : un œil expert identifiera plus facilement les erreurs

3. Confondre correction et révision : votre style peut être conservé tout en améliorant le contenu global

4. Sous-estimer la mise en page : une grande part de la compréhension écrite passe par la mise en forme

5. Publier trop vite : prenez le temps d’amener votre projet à terme